Vous n’allez pas quitter Paris si vite ? Petite sélection autour de l’agence, quand les palettes mises à la verticale et garnies de plantes vertes deviennent les remparts d’un Paris rendu aux piétons !
Au nord de l’agence, à 3 minutes seulement, nous voici à Bourse et son fameux Palais Brongniart.
Ducasse sert en terrasse
Au Spoon, sa cantine worldwide dont on aime les plats épicés servis dans une belle vaisselle qui vient de loin. Et avec le déconfinement, cette table un peu cachée sous le Palais s’impose en surface, avec des grands coussins colorés et un discret DJ.
En remontant vers l’agence par la rue Notre-Dame-des-Victoires, les terrasses là aussi fleurissent ! Les tables sont de sortie et ça se tente bien volontiers, autour d’une carte classique mais qui tient ses promesses. Ici comme ailleurs, les palettes mises à la verticale et garnies de plantes vertes deviennent les remparts d’un Paris rendu aux piétons !
À l’est de Luciole, on arrive assez vite du côté de la rue du Louvre et son futur palace en construction sur le site de la Poste du même nom, puis vers les Halles, la rue Montmartre, et bien d’autres ruelles où dénicher une table.
À deux pas de la rue du Louvre, sur le jardin des Halles dit « de Canopée » et à proximité immédiate de la Bourse de Commerce dont on attend impatiemment l’ouverture de la Collection Pinault mise en valeur par Tadao Ando. Cette grande terrasse aux tables espacées fait du pied à la cochonnaille servie juste en face et dont cette autre terrasse est ouverte toute la nuit. La carte sophistiquée est signée Ewout Vranckx, chef talentueux passé par les plus grandes maisons, fait de cette table une belle adresse parisienne pour qui aime être surpris par d’audacieuses associations de saveurs.
Carte canaille et fruits de mer à toute heure. L’adresse reste une valeur sûre, et la terrasse plein sud et donc baignée de soleil à midi est un espace stratégique pour voir et être vu.
Remontons par la rue Coquillière. Car là-aussi, les bonnes petites adresses ne manquent pas.
La Guinguette d’Angèle
On fait la queue au mini-comptoir de la Guinguette d’Angèle dont sa cuisine healthy se décline en catering pour les grands groupes et lancements de produits, en service traiteur, en livres et en consulting pur autour de la naturopathie. Pas de table sur place, ce sera à vous de vous inventer votre propre terrasse, entre les Halles et le Jardin du Palais Royal.
Il Fico
On s’arrête en Sardaigne chez Il Fico dont les pâtes au thon frais sont à tomber. Les Fregolas quand il y en a, sont comme là-bas. Les yeux fermés, mais en s’y prenant tôt ou en réservant, pour déjeuner sur le trottoir !
Au Plaisir
Un peu plus haut, Au Plaisir sert deux beaux plats du jour selon le marché. Le nouveau chef se défend bien sur les desserts, avec des soupes de fraises au poivre de Szechuan et autres meringues au piment de la Jamaïque ! Une quille ? Le domaine de la Verrerie en Luberon, depuis toujours à la carte et gourmand à souhait.
À l’ouest de Luciole, rien de nouveau ?
Si. Car à partir de la rue de Richelieu et jusqu’à l’avenue de l’Opéra, c’est tout piéton ! Donc forcément les tables se multiplient comme des petits pains et s’alignent sur la rue comme un plateau de sushis.
Roellinger
On fuit les faux japonais, les seuls « vrais » sont rue Saint-Anne. On s’arrêtera obligatoirement dans la jolie boutique Roellinger acheter du poivre et de la vanille, ou toutes sortes d’épices. Le trottoir est pourtant large à cet endroit, si l’extraordinaire et charmant Olivier Roellinger y posait quelques tables pour servir « juste un plat » chaque jour, on se damnerait pour s’y asseoir, tant cet homme a du talent…
Juste en face, on poussera le porte de la librairie de Voyageurs du Mondeen tentant de se remémorer ce temps où l’on prenait l’avion.
Rue des Petits Champs, on s’arrête chez Franck, qui grâce aux restrictions de circulation tout à fait bienvenues, a investi la rue récemment pavée. Vous y croiserez bien un visage connu, autour d’un plat de nos terroirs très correct ou d’une assiette plus en légèreté.
Retour sur vos pas. On rentre à l’agence !
Vous y êtes d’ailleurs les bienvenu•e•s pour rencontrer notre belle équipe qui se partage depuis un mois et demi entre nos jolis bureaux et le travail « à la maison ».
La Cuisine
Au pied de l’agence, Sarah Lavoine sert aussi à déjeuner. Les tables du fameux bleu laqué ont remplacé 3 places de stationnement et ça, c’est une bonne nouvelle ! À la manœuvre, le jeune chef Quentin qui à midi (et seulement à midi :/) vous sert des produits cuisinés du jour, sous un angle assez détox et très sain : on n’hésitera pas longtemps devant les ravioles de homard et radis noirs, avant de se laisser convaincre par un léger tataki de thon ou de bœuf tout juste snacké. Fraises gariguettes et son infusion de basilic. Ou juste un (excellent) café. Servi dès 8h45 en terrasse et là, pour le coup, vous êtes seul•e, sur cette petite place des Petits-Pères.
Et le Sud ? On allait oublier le Sud !
Trois adresses se défendent dans le Jardin du Palais-Royal. Passons vite sur Le Grand Vefour, sublime maison dont on n’a jamais passé la porte. Confiez-nous un (très) joli budget et promis, on vous y invite à déjeuner !
Le Villalys
Bien moins fou et gastronomique, mais quand le thermomètre franchit les 20 degrés et que le ciel est bleu, la terrasse sur le jardin est prise d’assaut comme un rooftop place Jemaa El Fna ! Et pour cause, on y sert le couscous, qu’on apprécie sans en faire des tonnes non plus. C’est simplement bon, dans cet écrin parisien si calme et si beau.
Touche finale avec une expérience unique que tout parisien devrait s’offrir au moins une fois dans sa vie. Pour le décor, d’abord, ce sublime alignement de colonnes dans la perspective du jardin, assis dans des fauteuils Fermob, bien espacés sur le trottoir du jardin ou simplement posés dans le gravier.
Excellente carte de produits nobles joliment travaillés. Carte des vins très complète et quelques belles surprises comme ce domaine de Trevallon. Ou côté blanc, un Vieux Télégraphe en Châteauneuf-du-Pape. Sur des ravioles de langoustines, une pure merveille. Évidemment, côté prix, ce n’est pas la cantine du coin mais « les folies sont les seules choses qu’on ne regrettent jamais » comme disait un certain Oscar !
Le must : le deuxième service, pour regarder le jardin se vider et qui en quelques minutes, vous appartient ! Silence absolu au cœur de Paris, entre les 4 murs de ce large et très long jardin hors du commun. Instants assez rares qui font des quelques convives attablés les hôtes princiers d’un royal jardin !