23 juillet 2018

Marc au Cameroun

Quand les récents déplacements du directeur de création — et aussi directeur de l’agence — le mènent, dans le cadre d’une mission d’expertise, sur un continent qu’il affectionne particulièrement…

La lettre de mission était claire : « Accompagner le ministère des Finances de la République du Cameroun dans le cadre de la réforme des finances publiques et contribuer à l’amélioration de la visibilité de la Réforme et plus particulièrement à la compréhension des nouvelles directives dans un soucis de transparence. ». Pile un job pour l’agence, et pour Marc en particulier.

Un peu de contexte

Depuis 2007 en effet, le Cameroun est engagé dans une réforme des finances publiques, dont l’un des objectifs est la recherche de la performance par les administrations publiques. Devant l’ampleur des besoins d’informations et pour une bonne conduite du changement, les autorités camerounaises ont décidé d’adopter une démarche de communication structurée.

Missionnée par Expertise France, Luciole s’est inscrite dans le plan de communication déjà mis en place afin de mieux définir les outils et de réfléchir à leur forme, tant éditoriale que graphique.

Expérimenté et fin connaisseur de l’Afrique francophone, y ayant travaillé dans sa prime jeunesse — somme toute assez récemment, à une ou deux décennies près 😉 —, le profil de notre directeur de création était parfait pour mener à bien la mission. Marc a ainsi eu le plaisir d’animer sur place plusieurs workshop au cours de deux déplacements successifs à Yaoundé, afin de nourrir une réflexion commune et d’identifier l’angle le plus pertinent et le plus didactique — mais aussi les mots ! — pour communiquer sur la Réforme d’une part et sur le Code de la Transparence, d’autre part.

Deux voyages, des rencontres exceptionnelles, une belle aventure.

Carnet de voyage professionnel

À quelques heures de vol de Paris, le rythme est pris dès le premier jour de la mission et ne change pas tellement des journées de « meetings » que nous pourrions tenir ici, tant qu’on trouve des participants, une salle de réunion, un rétroprojecteur et quelques bouteilles d’eau !

Les échanges se tiennent dans un « beau français » avec moins d’anglicisme (pourtant fréquents au Cameroun) et quelques belles tournures de phrases et autres mots savants qu’on a tendance à oublier de ce côté-ci de la Méditerranée. Richesse de la Francophonie qui nous rappelle combien notre langue est vivante, quand elle est parlée dans des pays culturellement si différents !

Le « temps » à Yaoundé, et plus généralement, sur ce magnifique continent, n’est pas tout à fait le même et nécessite quelques facultés d’adaptation, quand les minutes s’allongent dans des journées trop courtes. Car on s’arrête sur de vrais sujets, pour en débattre, parfois bien plus longtemps qu’on ne l’aurait imaginé, au cours de discussions animées au cours desquelles chaque personne trouve le temps d’exprimer son point de vue.

Les échanges sont animés mais toujours courtois et respectueux, et de ceux-ci se dessinent « en direct » la trame des supports et les textes qui les composeront. Quand en France on aurait plus volontiers entendu un « Je vous envoie un Word dans la semaine ! » sous la forme d’une promesse, – parfois de gascon 😉 – pour mettre un terme à la réunion !

Brief, workshop, échanges, premières recommandations, présentation de maquettes, chemin de fer, choix de papier : les grandes étapes du projet ne changent pas : on procède « step by step », avec pour seul objectif que sorte cette communication ! Et qu’importe qu’il faille 4 ou 8 semaines pour y arriver — quand on aurait pu mettre 3-4 mois en France sur une problématique similaire — , l’essentiel est que le livrable soit à la hauteur du résultat attendu. Et il le sera !

Yaoundé l’africaine

Située au centre du pays et à 250 km de Douala, capitale économique sur le Golfe de Guinée, la capitale politique camerounaise est entourée de 7 collines et c’est d’ailleurs sur le Mont Fébé, situé à quelques kilomètres du centre, qu’on court et en particulier le week-end, pour jouir de plus d’air et de vert, mais aussi pour disposer d’une vue panoramique sur cette ville de près de 4 millions d’habitants.

Les quartiers sont animés et le sont encore plus à la nuit tombée, quand à la sortie du travail on partage une bière (33 Export ou Castel), un jus de gingembre (ou de Bissap, qu’au Cameroun on appelle Foléré) autour d’un délicieux poulet braisé entre amis, ou avec les personnes sympathiques qu’on ne manque pas de croiser dans le cadre de sa présence sur place.

On trouvera dans cet authentique morceau d’Afrique de beaux souvenirs, mais aussi moins de degrés qu’à Paris ! Du tissu, évidement, ce Wax coloré qui provient le plus souvent du Bénin (ou, curieusement, de Hollande), dont se parent les élégantes Camerounaises. Et qu’on imaginerait bien sous la forme de coussins qu’on placerait sur un canapé à l’agence, s’il y en avait un ! Pour l’apéritif, on rapportera ces fameuses arachides grillées vendues dans des bouteilles de verre — souvent de whisky — et qui vous font vite oublier le goût bien trop gras de nos cacahuètes de supermarché ! Sans oublier les mangues, les goyaves et des pamplemousses qui n’ont pas grand chose à voir avec ceux que l’on trouve sur nos marchés…

Merci à notre client de cette confiance renouvelée et à nos hôtes qui au Cameroun nous ont accueillis, toujours avec beaucoup de chaleur et de professionnalisme.

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