Comme le viticulteur taille la vigne après les vendanges, tout responsable de communication qui se respecte imagine dès à présent le prochain millésime de son rapport d’activité.
Les communicants les plus aguerris à l’exercice entrent déjà dans la danse et anticipent la rédaction et la mise à jour des données, sans trop s’éloigner du canevas classique d’un rapport maintes fois réalisé.
Tandis que les plus téméraires chercheront à repenser, voire à totalement réinventer la version 2016 : nouvel angle éditorial, nouveau format, design innovant (et nouvelle agence ?), à l’issue d’une consultation marathon auprès d’agences triées sur le volet (ou shortlistées à l’issue d’un appel d’offres dans les formes).
Si on peut dire qu’il existe autant de pratiques et de rapports que d’institutions ou d’entreprises, l’objectif principal reste le même : rendre compte du bilan de l’année écoulée tout en l’inscrivant dans de nouvelles perspectives. Mais aussi, et c’est un but en soi : valoriser l’institution et partager le sentiment de fierté que l’on peut avoir, de participer, de travailler ou de rejoindre telle entreprise ou telle institution.
Par la diversité de ses publics, qu’ils soient externes (actionnaires, institutionnels, partenaires, futurs collaborateurs…) mais aussi internes, le rapport d’activité ne dresse pas uniquement un bilan de l’année, mais doit vous rendre :
– fiers de ce vous faites, en présentant l’institution ou l’entreprise sous son meilleur profil, en mettant en perspective les métiers et les réalisations, tout en valorisant votre savoir-faire unique.
– fiers de qui vous êtes, en mettant en avant vos engagements et vos convictions, en mettant en récit votre projet d’entreprise, une aventure humaine qui va au-delà de l’objectif financier, en valorisant la mobilisation de l’ensemble de vos collaborateurs autour d’un objectif commun.
De notre côté, notre rôle consistera pour beaucoup à valoriser ce qui peut vous rendre fiers, le rendre attractif et lisible, et parfois plus clair.
Et contribuer, auprès de vous, à faire de ce futur rapport… un Grand Cru !