Avec toujours beaucoup de stars en tête d’affiche et les plus grands réalisateurs du 7e art, Cannes s’apprête à refaire son cinéma, du 11 au 22 mai, pour mettre en compétition et primer les prochains blockbusters et quelques films d’auteurs qui, grâce au soutien — et à l’audace ? — du jury, connaîtront un fabuleux destin.
L’événement culturel le plus médiatisé au monde est aussi le plus grand marché international du film, où producteurs et réalisateurs viennent justement y faire… leur marché. Car le but du Festival est toujours « d’encourager le développement de l’art cinématographique sous toutes ses formes et créer et maintenir un esprit de collaboration entre tous les pays producteurs de films », comme le souligne le règlement de 1948.
Et c’est bien dans cet esprit là que la Fabrique des Cinémas du Monde y trouve toute sa place et tire son épingle du jeu, avec son Pavillon aux couleurs chaudes et lumineuses et dont l’identité visuelle très typographique est dorénavant bien installée auprès des festivaliers professionnels.
Comme chaque année, son ambition est de faire connaître aux yeux du monde des films qui font voyager et favorisent le dialogue avec les cultures à travers des œuvres de réalisateurs vraiment prometteurs et qui bénéficient grâce à elle, d’une formidable visibilité.
Initié par l’Institut Français — dont le logo a été dessiné par Luciole en 2010 — le programme des Cinémas du Monde offre à des jeunes réalisateurs et producteurs des pays du Sud l’accès à une plateforme exceptionnelle pour développer leur projet dans le meilleur environnement cinématographique et promotionnel possible. Cette année, dix nouveaux projets sont prêts à rencontrer leur public (à découvrir ici).
Nous sommes toujours aussi fiers de faire vivre une identité visuelle et un système graphique créé il y a 8 ans et de participer ainsi, discrètement mais visuellement, à cette grande messe cinématographique.