Campari Soda - blog LUCIOLE

10 août 2015

Cocktail d’été…

Difficile de parler de l’apéro de l’été sans commander un Spritz, ou « Aperol Spritz », s’il est besoin d’éduquer les serveurs récalcitrants qui n’ont pas encore enrichi leur carte de ce nom mythique qui sonne d’une manière bien plus chantante dans la bouche d’une belle italienne rousse (pour rester fidèle au patrimoine publicitaire de la marque).

Le Spritz, ce cocktail furieusement tendance en France et particulièrement au soleil, mais qui en Italie est aussi classique que le Perroquet l’est chez nous… Savez-vous que l’origine de ce cocktail estival remonte à plus de 70 ans, puisqu’il est né dans les années 50, tandis que l’Aperol en lui-même avait été lancé en 1919 lors de la Foire internationale de Padoue ?
L’histoire est à découvrir sur le site full responsive (donc accessible sur votre smartphone en terrasse !) dédié au célèbre breuvage.

En quête d’un cocktail plus rouge encore que le Spritz, trop « orangé » au goût de l’agence (mais c’est aussi ce qui fait tout son charme !), il fallait nous rapprocher,
naturellement, de l’incontournable « Rouge de Luciole » qu’il serait bien présomptueux de résumer à une simple référence Pantone, nous resterons en Italie avec un très traditionnel Campari Soda et son célèbre flacon.

Si on doit à Gaspare Campari, maître liquoriste à Milan, d’avoir servi le premier Campari en 1860, ce sont ses fils qui donneront les lettres de noblesse à l’entreprise qui porte leur nom (et qui accessoirement, est également propriétaire d’Aperol depuis plus récemment) et en particulier à Davide et son sens aigu de la publicité.

C’est lui qui lancera en 1932 la fameuse petite bouteille de Campari Soda, « déjà mélangée et prête à consommer », quand la grande bouteille maternelle exige d’être entourée de soda ou d’être servie en « Americano », breuvage nocturne qui traverse les siècles.

Cette fameuse petite bouteille dessinée par Fortunato Depero, peintre-sculpteur-styliste (c’était tout de même plus chic que le titre actuel de « Designer Packaging »), est toujours vendue aujourd’hui dans son paquet opaque avec 7 de ses petites sœurs, dans la moindre supérette italienne. Il faut avoir un jour dans sa vie dégoté ce carton allongé de petite taille et l’avoir religieusement entreposé dans sa cave ou dans sa cuisine, pour comprendre tout le sens de cette chronique !

Car trouver de ce côté-ci des Alpes ce mini flacon rouge est une autre aventure…

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