Autrefois véritable compagnon de notre baluchon, vous souvenez-vous du rapport presque affectif que l’on entretenait avec notre guide de voyage ?
Il nous aidait à partir à l’aventure, dans des contrées lointaines et parfois même exotiques (sortir de nos frontières était déjà une expérience à part entière !), à préparer nos sacs et l’indispensable trousse de secours, repérer les bus et notre itinéraire, sélectionner les adresses d’hôtels ou de restos bon marché et découvrir à l’avance les bons plans et les sites touristiques incontournables.
Puis Internet arriva, avec son cortège de sites spécialisés, les blogs et les forums de voyage, pour la plus grande joie des voyageurs qui purent enfin se partager les meilleurs plans entre eux… mais au plus grand dam de nos très chers Guide du Routard, Petit Futé ou Lonely Planet pour ne citer qu’eux. Et que dire de l’avènement des smartphones, entre applis et Wi-Fi, qui ont permis d’embarquer le monde entier dans sa poche ?
Serait-ce dire que les guides de voyage mordent prennent la poussière ?
Non, ils se réinventent !
Plus pointus, plus graphiques, plus pratiques, ils redeviennent les compagnons des tote-bags ou autres sacs à dos « Rains » ou « Sandqvist », mis entre les mains de voyageurs esthètes qui cherchent à découvrir les lieux autrement, ou en tout cas, un peu plus hors des foules et des vacances « mainstream ».
De ces nouveaux guides qui se démarquent, nous ne pouvons pas ne pas vous citer la magnifique collection de City Guides de Louis Vuitton. À l’attention des voyageurs « exigeants » (entendre CSP+) – en droite ligne avec son ADN, car de la malle au guide, il n’y a qu’un pas –, Louis Vuitton offre un autre regard de la ville avec des adresses plus confidentielles.
Petite sœur des City Guides, la collection des Travel Books de Louis Vuitton invite quant à elle, à s’évader et à découvrir un lieu, une destination, à travers le regard d’un artiste.
Pour les voyageurs plus arty (et aficionados d’Insta), les guides Lost In proposent sous la forme de magazine avec des couvertures excessivement typo, des « places to be » à découvrir ou autres « it » à rapporter.
D’autres, plus ludiques, proposeront des cartes bien pensées et illustrées, comme Bonjour.
Mais côté Luciole, nous avons une petite préférence pour Herb Lester avec leurs couvertures conçus comme de superbes affiches.
Et on adore Wildsam et Wallpaper, pour la sobriété des collections qui entrent magnifiquement sur nos étagères.
Vous l’aurez compris, si certains chercheront encore l’exhaustivité des adresses – restos, bars, hôtels, musées – qu’ils trouveront très bien sur Internet, d’autres souhaiteront une sélection plus recherchée. Les nouveaux guides qui sauront y répondre auront ainsi toujours une petit place dans nos sacs, quels qu’ils soient.
Car la ville ne se délivre plus par la multiplication des lieux visités, mais se regarde d’une terrasse ou se découvre d’un rooftop à la manière d’un local.
Il est vain d’embrasser la multiplicité, quand on peut humer l’esprit d’une ville.